31 mars 2011

ASSOCIATION "LES ETOFFES DU SOLEIL"

Le compte-rendu de l'assemblée générale du 23 mars est disponible en P.3. Voir ci-joint colonne de gauche.

20 mars 2011

La mode et les tissus africains

Nous préparons activement notre exposition 2011 dont le thème est " Le vêtement et les tissus africains". Elle se composera de quatre parties : 1) les étoffes les plus fréquemment cousus par les couturiers africains, 2) les vêtements traditionnels du Burkina-Faso, 3) les grands couturiers ayant abordé l'esprit de l'Afrique dans leurs collections, 4) la place des couturiers africains dans la mode.
Les couturiers partenaires de notre association ont cousu des vêtements. Ci-dessous un peignoir et un boubou, en basin, cousus et brodés de fils argenté et doré par Dramane Ouattara couturier brodeur à Bobo-Dioulasso. Voir aussi la couture de SBA que nous espérons pouvoir inviter pour cette quatrième expo estivale à Meschers à 12km au sud de Royan. 

A voir en plein écran


14 mars 2011

Association "LES ETOFFES du SOLEIL"

Avis à nos adhérents :
L'assemblée générale ordinaire se tiendra chez Maryse le mercredi 23 mars à 14h30. Les convocations sont parties. Nous comptons sur votre présence. Cordialement La présidente

7 mars 2011

8 mars 2011

 

Pas de 8 mars sans Félicité. Merci au nom de toutes les femmes du monde.

2 mars 2011

La teinture artisanale au Burkina-Faso - et Diaporama


Ces étoffes ont été teintes par Adama, teinturière à Bobo-Dioulasso, nous les avons ramenées de notre dernier voyage.

La teinture est en général pratiquée par la femme, autrefois celle du tisserand et aussi celle du forgeron. Aujourd’hui quelques hommes très spécialisés exercent le métier de teinturier.
Les fils et les tissus sont teints entièrement ou avec réserve.
Si dans les régions isolées, les teinturiers utilisent encore des matières naturelles : fils filés à la main et teints avec des teintures naturelles, en ville les tisserands achètent des fils industriels teints avec des colorants chimiques. Leurs tissus sont plus fins et plus réguliers mais ils ont, aux yeux de certains, perdus de leur charme.
La vulgarisation des poudres colorantes industrielles dans le courant de la première moitié du 20ème siècle en Afrique, par des laboratoires anglais et allemands tels que Hoeschst ou Basf, a incité les teinturières à transposer leur savoir-faire ancestral à la teinture moderne.
En Afrique, les teintures naturelles, qu’elles soient d’origine végétale ou minérale, sont nombreuses et s’utilisent sous différentes formes : poudre ou pâte à dissoudre, décoction, fermentation.
Deux façons de pratiquer la teinture chimique, - à l’eau froide, la couleur est fixée à la potasse, elle dégorge au lavage et même sur la peau, - à l’eau très chaude avec adjonction d’hydro sulfite et de soude caustique, ce qui donne un bien meilleur résultat.
La variété des couleurs qui permet une plus grande créativité et la rapidité de la préparation d’un bain de teinture chimique sont sans comparaison avec les étapes nécessaires à la confection d’une teinture naturelle.
Il arrive que les artisans combinent les produits naturels et les colorants chimiques dans le but d’améliorer la qualité du produit artisanal, par exemple pour l’indigo.
Les colorants chimiques posent pourtant de véritables problèmes,
 à la santé des utilisateurs parce que ceux-ci les manipulent souvent sans grandes précautions et protections, sans bien connaître les dosages,
 à l’environnement car la teinture se fait la plupart du temps dans la cour de l’habitation ou près des points d’eau communs. Les eaux usées sont jetées à proximité, polluant les sols.
Photos Maaya - Janvier 2011